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Dominique Petit Gand
pièces sonores :
"je marche"
"il y a, ensuite"
extrait de l'Album Le sens de la mesure, 1999.
Depuis
1992, Dominique Petitgand compose et réalise des pièces sonores, où les
voix, les bruits, les atmosphères musicales et les silences
construisent, par le biais du montage, des micro-univers où l'ambiguïté
subsiste en permanence entre un principe de réalité (l'enregistrement de
la parole de gens qui parlent d'eux) et une projection dans une fiction
onirique, hors contexte et atemporelle.
Il définit ses œuvres
comme "des récits et paysages mentaux". Il inventorie de façon quasi
obsessionnelle, et toujours emprunte de musicalité, des voix, des
gestes, des humeurs, afin de prendre acte d'une parole, d'un état ou
d'un manque. Il joue de l'articulation d'éléments faisant apparaître une
succession d'images mentales. Un espace narratif où la répétition et le
flottement des identités, des lieux et des structures temporelles
évoquent le mouvement même de la construction (mais aussi de la
défection) de la mémoire, de la pensée. À travers ses pièces sonores, il
propose une histoire en creux, en devenir, qui n'appartient qu'à
l'auditeur.
L'utilisation exclusive du son le place dans un
territoire singulier et mouvant qui concerne différentes disciplines
artistiques : il diffuse ses oeuvres au cours de séances d’écoute qui
s’apparentent à des concerts dans l’obscurité, sur disques mais aussi
lors d’expositions, sous la forme d'installation sonore dans laquelle le
dispositif de diffusion des sons, adapté aussi bien à la particularité
de l’espace investi qu’au récit lui-même, propose à chaque auditeur une
expérience plurielle et ouverte.
Il montre régulièrement son
travail en France et à l’étranger, lors de festivals ou dans des
galeries, des centres d’art, des musées. Il a publié une dizaine de
disques et plusieurs ouvrages et monographies autour de sa pratique de
création sonore et d'écoute.
Trisha Brown
Primary Accumulation 1972 & Group Primary Accumulation, 1972
extrait de : Trisha Brown. Early Works 1966-1979. DVD Artpix, 2004.
Trisha Brown, née le 25
novembre 1936 à Aberdeen dans l'État de Washington aux États-Unis, est
une danseuse et chorégraphe américaine. Figure importante de la danse
post-moderne, notamment au sein du Judson Dance Theater de New York,
elle collabore depuis 30 ans avec de nombreux artistes contemporains
(plasticiens, compositeurs, musiciens), au début de sa carrière hors des
scènes classiques et dans un style abstrait et plus récemment dans le
cadre de grandes productions institutionnelles et de manière narrative.
Bruce Naumann
Dance or Walk on the Perimeter of a Square 1967
http://ubu.com/film/nauman_perimeter.html
Manipulating a T bar 1966
http://ubu.com/film/nauman_t.html
Walk with Contrapposto 1968
http://ubu.com/film/nauman_contra.html
Born in 1941 in Fort Wayne, Indiana, Bruce Nauman studied mathematics and physics at the University of Wisconsin before receiving an MFA from the University of California at Davis in 1966. By the late 60s Nauman had earned a reputation as a conceptual pioneer in the field of sculpture and his works were included in the groundbreaking exhibitions, Nine at Castelli (1968) and Anti-Illusion (1969). He began working in film with Robert Nelson and William Allen while teaching at the San Francisco Art Institute. He produced his first videotapes in 1968, describing the transition from film to video thus: "With the films I would work over an idea until there was something that I wanted to do, then I would rent the equipment for a day or two. So I was more likely to have a specific idea of what I wanted to do. With the videotapes, I had the equipment in the studio for almost a year; I could make test tapes and look at them, watch myself on the monitor or have somebody else there to help. Lots of times I would do a whole performance or tape a whole hour and then change it. I don't think I would ever edit but I would redo the whole thing if I didn't like it." Using his body to explore the limits of everday situations, Nauman explored video as a theatrical stage and a surveillance device within an installation context, influenced by the experimental work of Merce Cunningham, Meredith Monk, La Monte Young, Steve Reich, and Phillip Glass.
Maison rouge, Le mur
http://www.lamaisonrouge.org/cgi?usr=avmy8gkeqm&lg=fr&pag=2334&tab=108&rec=45&frm=0&id=4021&flux=47661888
Le mur – oeuvres de la collection Antoine de Galbert, onzième volet de la série d’expositions consacrées aux collections privées.
Après dix expositions proposant des univers de collectionneurs variés, cette date anniversaire est l’occasion de montrer enfin largement la collection du fondateur et président de la maison rouge, Antoine de Galbert, une part d’intimité qui lui est chère et qu’il n’a jusqu’à présent que peu dévoilée. Mais à l’inverse des précédents projets autour de collections particulières, réalisés avec des commissaires qui ont fait des choix représentatifs dans de larges corpus d’œuvres, l’accrochage imaginé par Antoine de Galbert comporte cette fois-ci une spécificité remarquable :
« L’idée de cette exposition est née de l’observation quotidienne de ma bibliothèque, où le classement alphabétique des monographies crée d’invraisemblables voisinages. Jean Dubuffet cohabite avec Marcel Duchamp sur le même rayonnage. Cette "arche de Noé" me donne la sensation que tous les artistes naviguent sur le même fleuve pour les mêmes raisons, comme le remarque Christian Boltanski : « Que ce soit Aloïse, moi ou un artiste du 16e siècle, ce sont les mêmes questions qui sont posées : la mort, la recherche de la beauté, la nature, le sexe... Les sujets en art sont très limités. Seuls les mots et les vocabulaires diffèrent (...)». La bibliothèque est tout à la fois archive de la collection, souvenirs visuels d’un long voyage et musée imaginaire du collectionneur. [...] Délaissant l’idée déjà explorée par certains commissaires d’expositions, d’un accrochage par ordre alphabétique, j’ai choisi de présenter l’essentiel des œuvres de ma collection, s’accrochant au mur, à l’aide d’un logiciel renseigné seulement par leurs formats (encadrées) et leurs numéros d’inventaires.
Ce travail a été confié à un informaticien qui a utilisé la méthode dite de Monte Carlo, bien connue des mathématiciens, qui vise à calculer une valeur numérique en utilisant des procédés aléatoires, c’est-à-dire des techniques probabilistes.
L’appellation de cette formule fait allusion aux jeux de hasard pratiqués dans les casinos.
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