jeudi 27 novembre 2014

Jeudi 20 novembre - Donatienne Grégoire M1 Sculpture

 Wesley Meuris (1977-) 

Le travail de Wesley Meuris s'inscrit dans des questionnements sur la construction et l'appréhension de l'espace et du savoir. Constitué de schémas, affiches, dessins ou de maquettes grandeur nature, son œuvre se construit à travers diverses typologies de modélisations des espaces de monstration (enclos zoologiques, archives hypothétiques, mobilier muséal, programmes d'expositions fictionnelles, etc.). S'attachant davantage à la contextualisation des contenus qu'aux contenus eux-mêmes, ses réalisations mettent en relief le conditionnement de nos expériences.

1) The World’s most Important Artists. 
L’espace de la galerie est divisé par une longue paroi de verre derrière laquelle 6 grands meubles de classements sont alignés. Ils présentent 15 tiroirs sur chaque côté. Au total, 660 tiroirs référencés matérialisent un système de classification et d’archivage des pratiques artistiques.
Dans cette installation a mis en oeuvre un principe sous-jacent d’organisation méthodique des données. Un tableau à trois entrées correspondant aux médiums, au thème d’inspiration et aux dispositions psychologiques des artistes, permet de préparer et d’orienter la recherche. Celle-ci pourra se poursuivre dans l’espace spécifique des six meubles de classements. Ce tableau est disponible pour les visiteurs sous la forme de fiches individuelles dont il suffit de cocher une case par entrée, pour obtenir une codification renvoyant à un tiroir précis situé dans l’un des meubles de classement. 



  1. «Expansion» 

des élément de l’architecture moderne qui parfois fait la part belle à des espaces inutiles qui finalement sont des lieux de vie inaccessibles. Le vide de la société de consommation promotionné par des néons et débordant sur notre espace de vie. Nous retrouvons aussi des élément de l’architecture moderne qui parfois fait la part belle à des espaces inutiles qui finalement sont des lieux de vie inaccessibles.
l’artiste a créé une excroissance architecturale vitrée. Cet enclos vide prolonge une architecture que l’on peut voir par la baie d’accès à la zone vitrée. L’ensemble est vide et interpelle le spectateur sur l’utilité de développer du vide et même de le mettre en valeur par un éclairage soutenu. Wesley Meuris nous présente ainsi le vide de nos sociétés et de nos valeurs que nous mettons pourtant en valeur. 


L’univers froid - pseudo fonctionnel et sublimé par un surplus d’éclairage mais finalement cauchemardesque - présenté dans ces oeuvres fait référence à notre propre univers et nous impose une réflexion sur nos valeurs et nos priorités.

Dominique Figarella (France 1966-). 
Engagé dans une exigeante pratique de la peinture tout en participant à des projets transverses, Dominique Figarella a récemment collaboré avec Mathilde Monnier, chorégraphe, lors de la création de Soapéra, présenté au printemps dernier au Centre Pompidou à Paris. De la danse à la peinture, cette oeuvre en mouvement illustre l’intérêt de l’artiste pour le processus créatif et la temporalité de composition de la forme peinte. C’est ce que l’on retrouve dans ses tableaux récents où il intègre des photographies de l’oeuvre en cours, interrogeant le rapport de chacun de ces médiums à la réalité.

« Avoir une vision du monde, pratiquer cette vision, c’est vouloir un rapport construit dans cette production d’images que nous projetons sur lui » Dominique Figarella

Chez cet artiste, le tableau est une partie d’un dispositif dont le spectateur constitue une autre part essentielle. Si l’objet tableau traduit à la fois l’émotion de l’artiste et la liberté de l’artisan, ce qui fait sens est bien l’interaction entre cet objet, dans un lieu, à travers un regard. L’œuvre de Dominique Figarella est comme un texte théâtral, les choix de mises en scène et l’accueil du public lui donnent toute sa dimension vivante.

Projets étudiants: 

Video performance projetée sous un escalier de l’académie. 
«faire et le défaire» Dans un château abandonné, l’artiste fait et défait inlassablement un tas de brique
Perceptions: épuisement - tas - accumulation - absurdité


Ecriture sur des petits papier. L’artiste à écrit des conversations de personnes dans les transports en communs. Conversations auxquelles elle ne participait pas.
l’écriture c’est faite en direct  et en cachette.  Certains textes ont été mouillés accidentellement, le texte est effacé, perdu, ce qui entraine que la mémoire disparaît. 
Perception: Accumulation - intimité - secret - voyeurisme - inutilité de l’action car disparition, non protection de la mémoire.

Référence: Sophie Calle, née à Paris le 9 octobre 1953, est une artiste plasticienne, photographe, écrivaine et réalisatrice française. Depuis plus de trente ans, son travail d'artiste consiste à faire de sa vie, et notamment des moments les plus intimes, son œuvre en utilisant tous les supports possibles (livres, photos, vidéos, films, performances, etc.)


Accumulation verticale de déchet de bois. 
Assemblage de chutes de bois restant de la fabrication d’une sculpture précédente
créer une sculpture avec les déchets d’une autre. 
les déchets qui jonche le sol se redresse, s’élève et gagne en noblesse. Ils quittent leur signification de déchet, ils deviennent partie d’une oeuvre d’art.
Perception: optimisme, motivation, positivisme

Recherche personnel. (Donatienne)
réalisation de parures - accumulation de papier. 
Modification de l’apparence par accumulation de matière (papier), création d’un contraste entre la matière et l’objet. La parure est traditionnellement là pour magnifier (la fraise, le guêtre, le chapeau, le bracelet, le collier) mais ici la matière n’est plus noble, ce n’est pas de la soie, de la dentelle, de l’or ou de l’argent. Ce n’est que du papier recyclé récupéré dans une poubelle. Est-ce réellement moins beau ? Est-ce ridicule ? Est-ce mieux ? 








Référence: Oscar Schlemer




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