lundi 17 novembre 2014



13 novembre 2014 // Script // Stefania Giancola Com.Visu Bac3

PRÉSENTATION DES TEXTES

François Piron : « Paradoxe du dispositif. Transparence et Opacité chez Anna Oppermann et Hanne Darboven » et Erik Verhaegen : « Franz Erhard Walter : une oeuvre praticable » dans Habiter poétiquement le monde, catalogue d'exposition, Lam, Lilles, 2010.

Cette présentation a été intéressante vue qu'elle a été présenté à la manière de l'artiste Anna Oppermann qui est connue pour ses installations. On nous a donc montré une installation qui à travers des objets spécifiquement choisi représentent son travail, comme par exemple le signe d'infini, parce que ses accumulations n'ont pas de fin. Ou bien les bougies, qui représentent le côté réligieux de son travail. On y retrouve tous, des dessins, des photos, des objets, ca n'a pas de fin. Ses accumulations sont basés sur différents thèmes, mais le but est de voir l'objet avec le corps et de le voir comme un ensemble. L'objet unique n'est pas si important que le tous. Elle-même fait quelque fois partie de son installation qui se retrouvent toujours posé à la même place, installé dans un coin. Anna Oppermann recherche l'équilibre dans ses installations. C'est à la fois un projet très personnel et à la fois hermétique, ce qui crée un grand paradoxe dans son travail. On parle ici plutôt d'accumulation que de collection. En tout, son travail a quelque chose de très obsessionnel, mais dans une jolie manière de le présenter.
On nous a parlé que brièvement de Franz Erhard Walter, qui au contraire à Anna Oppermann fait des installations très précises. Il fait des plans pour chaque installation. Chaque objet a sa place à soi et puis d'autres personnes mettent ses installations en place comme c'est étudié sur ses plans.

 
Jérome Dupeyrat, « L'expérience du document » in The Instant Archive : projet curatorial de l'Ecole du Magasin, juin 2008. [Session 17].
 et « Publier et exposer - Exposer et publier » , in Publier]...[Exposer: les pratiques éditoriales et la question de l'exposition, Nîmes: Ecole supérieure des beaux-arts, 2012, p.31-45. [Actes du colloque].

Sur le texte de Jérome Dupeyrat on nous explique la distinction entre monument et document. On remarque donc que la séparation entre œuvre d'art et document n'est plus claire. On nous cite Dennis Oppenheim : « Tout document n'est que trahison. » La question qui se pose est celle que tout le monde peut devenir artiste et créer sa galérie en ligne vers le net, à cause des médias de nos jours. On regarde des oeuvres d'art sur google ou n'importe où à la place d'aller au musée et ca ca crée une grande problématique.
Puis sur le texte de publier-exposer, on nous a raconté que Starling a fait un catalogue sur ses œuvres, mais que celle-ci n'est pas retrouvable sur le net. C'est réfléchi ainsi pour qu'on l'achète et qu'on aille vraiment le catalogue en mains et pas de devoir le voir à nouveau à travers des médias, qui ne représentent pas tout à fais la même chose. La question qui se pose ici, c'est : « Qu'est-ce que l'oeuvre, qu'est-ce que la galérie?"
On nous montre un exemple de l'artiste Mirta qui s'appelle « Nuovo reportagio ». Son projet est basé sur une écriture illisible qui reprend des signes et lignes, mais qui ne donnent aucun sens et qu'on ne puisse bien sûr pas lire. Cette illisibilté devient l'écriture-même. L'oeuvre est en imprimé qui est apparament très important.
Puis on a encore une autre œuvre qui s'appelle l'oeuvre en bloc, si je me trompe pas. Ce qui est intéressant à ce travail, c'est qu'il a un bloc de feuilles qui est placé sur un carré qui représente une « oeuvre » mais en enlevant une feuille du bloc et en l'attachant au mur, ca devient une autre « oeuvre ». Sur chaque page se trouve un autre texte, ce qui montre bien que chaque page est différente et pour ca une nouvelle maniére de voir les choses. C'est un travail qui fonctionne comme un ensemble mais aussi en singulier. 

 

Guillaume Desanges, Dominique Petitgand, « Entretien Stimuli », dans Dominique Petitgand, notes, voix, entretiens, Les laboratoires d'Aubervilliers, Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, 2004.

Cette présentation a été très créative et très enrichissante, on a toutes suite compris le contexte à travers les audios qu'on nous a fait écouter. Ca a commencé par une audio où on entendait une voix d'un enfant et une voix d'une dame. On nous donnait l'impression que l'enfant jouait avec une poupée et que celle-ci reprenait la voix de la dame. Ce qui fait que ces audios ont été si intéressant, est le fait qu'on perds la notion du tremps. On y retrouve beaucoup de fragments, pauses, lapsus et hésitements. Il y a aussi cette notion du silence pour mieux écouter. C'est la manière de s'exprimer qui est plus importante par rapport à ce qu'on nous raconte pendant l'audio.

Camille Saint Jacques, « (P)Rendre » dans Le geste à l'oeuvre, Richard Tuttle et pratiques contemporaines, Lienart editions, collections Beauté, Paris, 2011.

Dans ce texte on nous parle de la différence entre l'artiste et l'ouvrier. C'est les gestes de tous les jours, les gestes spontanés qui peuvent devenir des gestes techniques. Dans le texte il y a une peintre qui nous explique comment il peint et c'est expliqué avec des mots bien choisi et jolimenent écrit. La question que se pose est : « Comment le geste reste ? ». L'acte de faire est plus importnat que l'acte en final, c'est l'expérience qui est plus importante. Et la différence entre un ouvrier vis à vis à l'artiste est que l'ouvrier est empêché des gestes créatifs. Son but est que d'être encore plus vite, encore plus performatif, comme une machine. Par contre l'artiste est libre en les gestes qu'il fait. 

 

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